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Union Générale des
Travailleurs de Côte d'Ivoire
Siege Social
Bourse du Travail de Treichville
Adresse
05 BP 1203 Abidjan 05
Téléphones
(225) 21 24 09 78
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Fax
(225) 21 24 08 83
Site Web
www.ugtci.org
Email
ugtcisg@yahoo.fr
 

Crise à l’Ugtci
La descente aux enfers se poursuit

Mardi 11 Septembre 2012
 

La vieille centrale syndicale Ugici est dans la tourmente au moment où elle souffle ses 50 bougies. Désormais, ce sont les corps habillés qui ont pris la place des travailleurs devant les locaux de la cen­trale. Les querelles intestines qui se sont substituées à la lutte pour le bien-être des travailleurs. La décision du tribunal attendue ce jour risque de précipiter l’instrument des travailleurs dans l’abîme.
Le 8ème congrès de l’Union générale des travailleurs de Côte d’ivoire (Ugtci) qui était vu comme le départ nouveau pour la plus vieille centrale syndicale de Côte d’ivoire est en train de sceller sa mort. Si la raison n’habite pas les uns et les autres. Cette nouvelle semaine qui débute s’annonce décisive dans la crise qui frappe l’Union générale des travailleurs de Côte d’ivoire. Cette centrale qui a plus de 50 ans d’existence. Les délégués ont décidé depuis la semaine dernière de suspendre le doyen Adé Mensah de ses fonctions. La mise sous scellé des bureaux do celui ci et la saisine des comptes de la centrale. Le doyen Adé Mensah, qui jusque-là, est resté sans réagir devait se prononcer devant, ce que certains de ses partisans qualifient d’affront. Soit pour sauver la centrale soit pour la laisser mourir dans des querelles intestines. En attendant, un autre combat se joue au tribunal. En effet, c’est demain mardi que l’on saura la décision du tribunal sur la crise qui frappe l’Union générale des travailleurs de Côte d’ivoire. Le congrès qui devrait se tenir les 6,7 et 8 septembre n’a malheureusement pu se tenir ; et ce, malgré la présence des congressistes venus de toute la Côte d’ivoire. En effet, suite à la décision N°3558.2012 signée du juge Kamagaté reportant le congrès de l’Ugtci, le staff de Ebagnérin Joseph, avait, lui aussi, déposé un recours pour maintenir le congrès auprès du juge des référés. Cette décision qui devrait tomber le vendredi dernier, n’a pu être livrée, au grand désarroi des délégués syndicaux venus nombreux prendre part au 8ème congrès. De part et d’autre, les coups bas des uns et des autres sont la chose la mieux partagée entre les différents partisans des candidats intéressés par le poste de secrétaire général. Les ambitions des uns et des autres a relégué aux calendes grecques l’article 2 des statuts de l’union qui définit la devise de l’Ugtci : Unité, solidarité, progrès. Cette crise, si la raison n’habite pas les uns et les autres, risque de signer l’arrêt de mort de la centrale qui déjà se porte mal. Créée le 4 août 1962, l’Union Générale des Travailleurs de Côte d'ivoire (U.G.T.C.I.) a 50 ans. Des années de gloire sous le parti unique, l’Ugtci aujourd'hui est à la recherche de ses marques. Les critiques fusent de toute part. Quand certains de ses adhérents ont préféré créer d’autres centrales pour continuer le combat des travailleurs. Signe des temps ou limite du syndicalisme de participation. Lumière, sur l’Ugtci qui ne repose que sur ses années de gloire. « Le seul actif visible de l’Ugtci aujourd’hui qui fait qu’elle existe c’est la Bourse du travail. Sans cela, elle aurait disparu », ajoute un syndicaliste qui a requis l’anonymat. Comme preuve de la « Mort de l’Ugtci », c’est le refus des syndicalistes de reverser les cotisations de la base. Autre argument qui montre que les centrales syndicales en Côte d’ivoire n’existent que de nom à l’image de l’Ugtci, c’est le laisser pour compte des travailleurs depuis la crise post électorale. Le ministre d'Etat, ministre de l'Emploi, des Affaires Sociales et de la Solidarité, Gilbert Kafana, lors de la fête du travail du 1er mai dernier, a révélé que sur l'ensemble du territoire national, les services d'inspection du travail ont enregistré entre le 1er mai 2011 et le 1er mai 2012, 88 entreprises qui ont procédé au licenciement pour motif économique de 2523 travailleurs ; 3386 mis en chômage technique dans 78 entreprises et 369 demandes de licenciement de travailleurs protégés. Y a-t-il des syndicats des travailleurs dignes de ce nom en Côte d'ivoire ? C'est la question que se posent de nombreux travailleurs ivoiriens, avec les crises successives qui réduisent leur pouvoir d'achat et leurs conditions de vie.


 

ABOU TRAORÉ
 
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